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Formé à Grenoble après avoir grandi dans la région parisienne, Sofiane Feghouli, passé pro au GF38, est en train d’arriver à maturité à Valence, dans un championnat espagnol où il peut donner libre court à son talent.
Il avait quitté la capitale des Alpes dans la douleur, avant même la fin de son contrat, laissant ses partenaires descendre en Ligue 2. C’était en avril 2010, après un bras de fer avec les dirigeants alpins.
Gamin talentueux, joueur à l’écoute, il sortait de blessures ennuyeuses au genou qui avaient fragilisé son parcour. Mais pas son ambition. Car c’est à Valence qu’il allait atterrir.
Grenoblois d’adoption, intégré dans une ville et un club qui l’a formé, Feghouli avait sans doute besoin de changer d’air pour s’épanouir. Est-il parti prématurément ? C’est le message que certains lui ont adressé. Sofiane n’a pas tenu compte de ces avis-là, il a préféré tenter sa chance en Espagne, dans le repaire des ténors continentaux.
Saragaglia : «Un garçon adorable, très bien élevé»
De la même manière qu’il s’était éloigné du Red Star et de ses copains d’enfance quelques années plus tôt, lorsque le club dauphinois lui avait envoyé des signes forts. «À l’époque, j’étais en contact avec Antar (qui était éducateur et qui est devenu son agent) se souvient Olivier Saragaglia, l’actuel coach du GF38, en CFA2. On avait des 15 ans entraînés par Daniel Chichilliane en Ligue Honneur et on l’a mis à l’essai, sur un match à Teisseire. Au bout de dix minutes, j’ai regardé Didier Garcin et je lui ai dit qu’il fallait lui faire signer sa licence».
Toucher de balle, vision du jeu, le petit Feghouli, débarqué de la capitale avec Nabil Ouarguini, aujourd’hui en L2 à Angers, n’avait pas tardé à enthousiasmer les observateurs. «Avec lui, on est monté en 16 ans nationaux et je l’ai alors entraîné, poursuit Olivier. Outre ses grosses qualités, c’était aussi un garçon adorable, très bien élevé».
Qui savait déjà ce qu’il voulait, comme le souligne Greg Wimbée, l’ancien gardien isérois, retourné vivre à Lille. «Il a débarqué tôt dans l’effectif pro et il a rapidement intéressé de bons clubs. On voyait qu’il avait des facilités, une aisance technique au-dessus de la moyenne. Il pesait sur le jeu mais il aurait aimé être plus décisif, au niveau des passes et des buts. Il était respectueux, il n’avait aucun problème dans le vestiaire, il avait réussi à bien se fondre dans le groupe, ce qui n’est pas toujours facile quand on est jeune».
Bazdarevic : «Je ne suis pas étonné par son ascension»
Sofiane traçait son chemin, Grenoble ressemblant à une sorte de rampe de lancement avant son arrivée à Valence, dans le championnat le plus huppé. Au début, il a néanmoins ramé et il a été prêté à Almeria, au mercato d’hiver, pour six mois. De retour au bercail, à Valence, Feghouli a pris confiance au point de devenir aujourd’hui un titulaire, aux côtés de Mathieu et de Rami, les internationaux tricolores. Lui, en Bleu chez les espoirs, a en revanche désormais opté pour la sélection algérienne.
«Je ne suis pas étonné par son ascension, ajoute Mécha Bazdarevic, son dernier entraîneur à Grenoble. Jérémy Mathieu m’a d’ailleurs dit qu’il s’intégrait bien et qu’il était très performant. À Grenoble, on avait bien sûr constaté ses qualités. J’en avais parlé avec lui, souvent, car il s’endormait sur ses lauriers, et il fallait le pousser à travailler».
Lors de la défaite de son équipe face au Real Madrid (2-3) Feghouli avait su tirer son épingle du jeu, en meneur averti, comme lors du récent succès aux dépens du Rayo Vallecano (2-1). Il a mûri, il est en train d’éclore dans une Liga taillée pour les joueurs de son type. C’était annoncé. L’avenir peut lui appartenir.
Feghouli participait hier soir à la rencontre Chelsea - Valence (3-0) en Ligue des champions. La défaite des Valencians arrête là leur parcours en Ligue des champions.
Alors qu’il se trouvait avec la sélection nationale olympique au Maroc, Amir Saâyoud n’a pas rejoint son club en Egypte. Il a préféré rentrer chez lui à Guelma pour se retremper dans l’ambiance familiale, avant de rallier l’Egypte pour essayer de trouver une solution à son problème. Toutefois, le joueur aurait confié à ses proches qu’il voulait rentrer en Algérie et qu’il était très intéressé par l’idée d’évoluer au Mouloudia. Amir Sâayoud, lorsqu’il a choisi de porter le maillot jaune et bleu d’Al Ismaïly, croyait qu’il aura l’occasion de jouer et revenir en force à Al Ahly. Malheureusement pour lui, sa situation s’est compliquée davantage en raison des problèmes qu’il a rencontrés. C’est pour cette raison qu’il veut rentrer au pays et montrer de quoi il est capable, avant de retourner en Egypte. Les responsables d’Al Ahly n’ont aucune intention de se séparer des services de Sâayoud, car ils sont persuadés qu’il reste un très bon joueur et s’ils ont décidé de le prêter à Al Ismaïly, c’est uniquement pour lui permettre de rester compétitif et donner ce qu’on attend de lui, une fois qu’il sera de retour au Caire
Le défenseur du NA Hussein Dey, Djamel Benlamri est l’un des joueurs qui ont marqué des points avec la sélection olympiques algérienne en dépit de l’élimination des Verts au tournoi qualificatif des JO 2012 disputé au Maroc. La performance du jeune défenseur algérien a, selon la presse nationale spécialisée, suscité l’intérêt de quelques clubs étrangers, à l’instar du Benfica Lisbonne. Du coté du NAHD, la direction du club attend du concret pour pouvoir envisager le transfert son joueur. Contacté par l’APS, le président des Sang et or, Mahfoud Ould Zmirli, a affirmé lundi que le club est prêt à céder le défenseur international olympique, Djamel Benlamri, à l’équipe portugaise du Benfica Lisbonne dans le cas où elle se manifesterait. 
Marvin Martin (son coéquipier) : 
En battant le NA Hussein Dey (2‑0), samedi au stade Tchaker de Blida, pour le compte de la 12e journée de ligue 1, l’USM Alger a retrouvé sa verve pour occuper la première place du classement avec trois points d’avance sur le poursuivant immédiat, l’ES Sétif. L’USMA, qui a chuté la semaine écoulée lors du derby algérois face au MC Alger, a souffert pour venir à bout de la lanterne rouge, le NAHD, qui a adopté une stratégie ultra‑défensive. Le coaching gagnant d’Ollé‑Nicolle, qui a incorporé le duo Ouznadji‑Daham en seconde période, a porté ses fruits avec un doublé marqué par ce dernier (73e et 85e sp) pour offrir la victoire à son équipe. 
La Fédération algérienne de football avait averti via un communiqué publié sur son site le jour même de l’annulation du match son homologue camerounaise qu’elle n’allait pas se taire à la suite du boycott des Lions indomptables du match Algérie-Cameroun qui devait avoir lieu le 15 novembre dernier au stade du 5-Juillet et qu’elle allait saisir la FIFA à la suite du préjudice causé. Ainsi donc et en plus d’avoir saisi la FIFA à ce sujet, le président de la Fédération algérienne de football Mohamed Raouraoua a envoyé une note de frais au siège de la Fecafoot réclamant la somme d’un million de dollars, une information donnée par le ministre camerounais des Sports hier. «La Fédération algérienne de football a fait parvenir à la Fecafoot une note de frais représentant les frais engagés pour l’organisation du match annulé et qui est d’un montant non pas d’un milliard de francs CFA comme je l’ai lu dans une certaine presse, mais plutôt d’un million de dollars. Cela fait autour de 480 millions de FCFA. Le président de la Fecafoot a proposé d’en régler 50 % (soit environ 250 millions de FCFA)», a déclaré le ministre Michel Zoa à l’Assemblée nationale hier. Une rencontre a eu lieu lundi dernier entre les deux présidents à Paris en présence de Hayatou A cet effet et afin d’arranger ce conflit à l’amiable, le président de la FAF Mohamed Raouraoua et le boss de la Fecafoot Iya Mohamed se sont rencontrés lundi dernier à Paris. Un rendez-vous qui a été organisé à la demande du président de la Fédération camerounaise de football. Cette rencontre dans la capitale française a été arbitrée par Issa Hayatou, président de la Confédération africaine de football mais qui s’est soldée par un échec du fait que le boss de la FAF a campé sur sa position. «Le président de la Fecafoot a proposé d’en régler 50 % de la note (soit 250 millions de FCFA, environ 500 000$), mais le président de la Fédération algérienne a consenti de revoir sa note à la baisse mais pas à moins de 70 % (soit environ 300 millions de FCFA). Après discussion, les deux parties ne se sont pas entendues. Le dossier est resté en suspens et donc, les négociations continuent», a conclu le ministre camerounais des Sports et de l’Education physique. Comme les joueurs camerounais, la FAF en fait aussi une question de principe Aussi, côté FAF, on affirme qu’en plus d’avoir réclamé le somme d’un million de dollars, représentant les dépenses engagées par la FAF pour le match Algérie-Cameroun, une plainte, qui a été déposée à la FIFA, suit en parallèle son cours normal. C’est pour dire que la Fédération algérienne de football et à sa tête Mohamed Raouraoua n’est pas près de lâcher prise à la suite du comportement des joueurs camerounais décidant tout simplement de ne pas venir jouer le match comme cela était prévu. Une annulation qui a non seulement chamboulé tout le programme des Verts mais qui a aussi privé les nombreux supporters algériens, qui avaient déjà leurs billets en poche, de voir leurs poulains défier une équipe solide. Les joueurs camerounais disaient que boycotter ce match n’était pas dû à des problèmes d’argent et qu’ils en faisaient une question de principe pour régler leurs différents problèmes avec leurs dirigeants, et bien du côté de la FAF, ne pas céder même en présence de l’homme fort de la CAF, on en fait aussi une question de principe, sachant pertinemment que s’il s’agissait d’un pays européen, jamais les joueurs camerounais ne se seraient comportés de la sorte. En tout cas, il est certain qu’on entendra encore parler de cette affaire au cours des tout prochains jours. 
La coupe du monde de football de 2022 risque de ne pas se dérouler au Qatar. L’information est de taille. Celui qui est venu annoncer cette probabilité est Franck Lowy, le président de la fédération australienne de football. Profitant d’une conférence de presse organisée à Melbourne, il n’a pas hésité à affirmer que son pays a toujours des chances d’organiser le mondial dans 11 ans. En revenant sur la candidature malheureuse de son pays (il n’avait reçu qu’une seule voix) après le choix du Qatar le 02 décembre 2010, Franck Lowy affirma devant les journalistes locaux « je ne sais pas si vous vous rappelez quand je suis revenu de ce jour fatidique ou j’avais dis qu’on n’avait dit notre dernier mot sur l'attribution la Coupe du Monde (…) eh bien, il ne fut pas le dernier mot ». Tout en restant évasif, il ajouta « ne me demandez pas plus de détails parce que je n'ai pas de boule de cristal (…) mais partout dans le monde les médias ne parle de cela, l'attribution en particulier de l’édition 2022 ». Il faut préciser que l’Australie avait déboursé 34,5 millions d’euros pour sa campagne de promotion. 
De retour de Doha où il est allé superviser et parler à nos internationaux algériens qui évoluent dans le championnat qatari, le sélectionneur national Vahid Halilhodzic s’est envolé hier pour le Maroc pour soutenir l’équipe nationale olympique.